
s’ouvrir à l’objet : péril en la demeure
mission impossible, comme qui dirait, auto-détruite dans la boîte avant même le
coup d’envoi, du doigt, le clic, les cinq secondes fatidiques en suspens sous le
Bic, coincé, entre index et majeur, avec l’idée d’impossible mission, se fatiguer
à quoi bon, se hâter se bouger s’habiller, se poudrer, se creuser à quoi bon,
la cervelle, pressurer le sec le râpé, le troué de migraines, le blanc, moissonné
aux angles des nuits et des jours, des années, ce vide déjà, si défait sur la feuille,
pour une goutte d’eau suspendue, sans mélange au désert, péniblement arrimée
à ce qui la déporte, les marges, le vent, les paroles, ayant à vaincre de plus, son propre poids,
sa propre transparence au-delà de toute raison, pourquoi s’éreinter, se disperser, rajouter à ce qui coûte tant de peine, des missions impossibles avérées, pourquoi, après tout, pourquoi pas ?
1ère mise en ligne et dernière modification le 20 janvier 2008
merci aux 1433 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page